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Edouard, boutonneux, en mal de filles, est accroc aux jeux vidéo. Obéissant au médecin qui lui prescrit de la marche à pied, Edouard va accepter un job de promeneur de chiens. C'est ainsi qu'il rencontre Princesse Butterfly, un Yorkshire du sixième arrondissement, avec qui il va tisser une relation assez particulière. En effet, le chien lit dans ses pensées comme lui-même lit dans les pensées du chien. Et, peu à peu, l'animal va le coacher et lui expliquer comment s'y prendre en amour.

Entre le collège et les cours de danse, Vicky a une vie bien remplie et Greg, l'amoureux de sa mère, met de l'animation dans la vie de la maison. Tout va bien pour elle, si ce n'est ce garçon qui lui demande toujours quelque chose. Elle n'ose en parler à personne mais, plus le temps passe, plus ce secret lui pèse.

Pour ses 13 ans, les parents d'Evans lui offrent un nécessaire de rasage. Un roman au ton décalé et grinçant sur les transformations du corps au moment de l'adolescence.

Avec ces trois textes, Hervé Mestron continue son exploration de la voyoucratie urbaine débutée en 2018 avec Cendres de Marbella (éditions Antidata). Ici, que ce soit dans le monde institutionnel, sportif ou commercial, le sentiment d'exclusion et la transgression des codes conduisent à la sagesse, en passant par le meurtre.

Joseph, collégien, dépose sur le cercueil de son père le canif que celui-ci lui avait donné quand il était enfant, et avec lequel il gravait partout des mots imaginaires. Ses résultats scolaires deviennent médiocres. Quant à sa mère, elle est amnésique depuis un accident. Joseph ne trouve un apaisement qu'en dessinant sur les murs. Son nom de graffeur : Fiasco.