Editeur
Paris : Anne Carrière , DL 2018 ; 27-Mesnil-sur-l'Estrée : CPI Firmin Didot + Août 2018
Description
1 vol. (366 p.). : couv. ill. en coul. ; 20 cm
ISBN
978-2-84337-911-6
Résumé
" La Transition n'est pas une punition, c'est une opportunité. " Voilà ce qu'on explique à Karl au tribunal alors qu'il doit partir en prison quelques mois pour fraude aux cartes à la consommation. Ca se passe en Angleterre, Karl et sa femme Geneviève sont des trentenaires bobos, qui ont grandi avec l'idée qu'ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés aux compositions compliquées et d'habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens, qu'ils font partie des perdants, et qu'il est venu temps de payer... ou d'accepter d'être réformés. Ils acceptent donc, presque reconnaissants, ce programme de six mois où ils devront vivre chez un couple de mentors, plus accomplis, plus sages, qui ont la mission de leur mettre un peu de plomb dans la tête, de leur apprendre à gérer un budget et à se fixer des objectifs pour redevenir des membres productifs de leur classe sociale. Mais dès que le programme commence, Karl est envahi d'un doute. Les mentors sont sympathiques, l'appartement est magnifique, l'ambiance chaleureuse, le programme peu contraignant. Pourquoi alors ? Pourquoi est-il persuadé que La Transition cache de plus sombres desseins ? Pourquoi est-il persuadé qu'on essaie de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ? C'est là que les premiers messages anonymes lui parviennent : " Fuyez, La Transition n'est pas ce que vous croyez. " Luke Kennard est un jeune poète primé et reconnu. Dans son premier roman, La Transition, il emprunte les codes d'un épisode de Black Mirror, pour passer au crible sa propre génération (les Millennials). Il s'y emploie avec une ironie et un sens du suspense qui ne sont pas sans rappeler cet autre grand anglais sadique, Alfred Hitchcock.
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