Editeur
Paris : Alternatives , impr. 2008 ; impr. en Espagne
Description
1 vol. (143 p.). : ill., couv. ill. ; 24 cm
Collection
ISBN
978-2-86227-572-7
Résumé
Les instruments d'écriture, aussi divers soient-ils - charbon de bois, pinceau, crayon de plomb, plume d'oie - furent longtemps réservés à une élite, désignée et formée pour consigner légendes, lois, parole divine ou plus simplement celle du pouvoir en place. Ainsi, l'écriture et son apprentissage étaient-ils appelés à demeurer l'apanage de clans sociaux restreints, soucieux de préserver leurs privilèges. L'avènement du crayon graphite, puis surtout celui du porte-plume et de sa plume métallique fabriqués en série, offrirent enfin l'occasion d'ouvrir ce savoir au plus grand nombre, servant notamment la démocratisation de l'enseignement voulue par Jules Ferry. Depuis, de nouveaux outils ont vu le jour - stylos, Bic, feutres, machines à écrire simplifiant encore notre rapport à l'écrit. Cette forme de libéralisation qui s'amplifie au travers de l'emploi de l'ordinateur, du tag ou du SMS (short message service), engendre paradoxalement sa propre limite en créant des castes d'un nouveau genre, des classes d'individus qui, s'ils se comprennent entre eux, risquent de se marginaliser par rapport aux autres membres de la société, renforçant alors un système d'intégration à plusieurs vitesses.
Note sur la provenance
Bibliogr. p. 142-143
Availability