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Ce livre vise tout d'abord à éclairer le lien étroit qui unit l'invention de la démocratie et l'esclavage en Grèce ancienne. En étudiant la façon dont est défini à Athènes l'homme-marchandise qu'est l'esclave, les formes d'organisation de son travail, ou encore le statut de sa parole dans l'espace judiciaire, il propose une analyse inédite du droit athénien de l'esclavage.

A la fin du XVe siècle, un vent nouveau souffle sur l'Europe. Les artistes, les écrivains, les savants européens redécouvrent les arts, les lettres et les sciences venus tout droit de l'Antiquité grecque et romaine. Ils mettent l'Homme au centre de l'univers. Ils inventent de nouvelles techniques et exercent leur talent pour les rois et les princes. Et tandis que les guerres de religion font rage en France, l'Espagne et le Portugal montrent leur puissance à travers la conquête de nouvelles terres.

Essai sur le pantalon comme symbole de la masculinité et sur sa progressive appropriation par les femmes au cours des XIXe et XXe siècles. Retrace l'histoire des artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses qui ont porté le pantalon avant qu'il ne se féminise et ne devienne mixte.

Rassemble les oeuvres de Busato, artiste italien, classées selon une chronologie thématique. L'ouvrage comprend également une biographie, des textes critiques, des dessins, un historique sur les bronzes de l'époque milanaise, les catalogues d'expositions, etc.

Retrace les trois années de démobilisation qui ont suivi l'armistice du 11 novembre 1918 en France et la difficile réadaptation des combattants à la vie civile. Outre la vision historique de la fin du conflit et de l'étalement des démobilisations, c'est une approche à la fois psychologique et ethnologique des relations entre anciens combattants et civils qui est ici développée.

Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien.

Les ouvriers peuvent-ils s'organiser à une échelle internationale pour lutter contre la mondialisation du capital et la concurrence sociale généralisée ? Poser la question pourrait paraître incongru en ce début de XXIe siècle, où les mots d'ouvriers, de solidarité et d'internationalisme s'apparentent, dans le meilleur des cas, aux vestiges d'un passé lointain. L'oubli de cette histoire alimente un débat piégé, dont le schématisme sature et appauvrit l'espace public.