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Dans le but de stopper une nouvelle vague d'attentats, un agent peu scrupuleux des services secrets israéliens se voit confier une mission délicate : attirer en terrain neutre le responsable d'un réseau terroriste. Comme appât, il dispose du père de ce dernier, intellectuel et poète palestinien atteint d'un cancer en phase terminale...

Les quatorze sketches rassemblés dans ce recueil dévoilent de nouveaux aspects du théâtre satirique et comique de Hanokh Levin. Ici, le dramaturge israélien excelle à décaler insidieusement la situation la plus quotidienne afin de la pousser vers un non-sens inéluctable. Dans cette suite de séquences à l'écriture incisive, il propose une galerie de personnages prêts à tout pour avoir prise sur l'absurdité de la vie... sauf à prendre le risque d'exister. Eclairées par le prisme grossissant d'une lucidité exacerbée, leurs piètres stratégies sont mises à nu.

Le Dr Ethan Green est un homme bien. Il sauve des vies. Il aime sa femme. Il adore ses deux petits garçons. Le Dr Ethan Green a de la chance : il est né du bon côté. Cette nuit-là, pourtant, le neurochirurgien prend la fuite après avoir percuté un homme sur la route, dans le désert. Le lendemain, la femme de cet homme se présente à la villa du médecin : elle a tout vu. Sirkitt, qui partage une tente avec d'autres clandestins soudanais ou érythréens, découvre un monde de confort. Cependant, ce qu'elle exige d'Ethan en échange de son silence ne se quantifie pas en argent...

Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d'école ambitieuse et la mère de famille engagée qu'elle est s'efforce de prouver qu'elle contrôle la situation. Tout bascule cependant le jour où elle reconnaît, sous les traits d'un médecin qu'elle consulte, Ethan, son premier amour, qui l'avait brutalement quittée lorsqu'elle avait dix-sept ans.

Il était une fois un géant tellement grand qu'il pouvait à peine entrer dans sa maison. Dedans, il n'y avait de place que pour lui et pour personne d'autre. Ainsi, personne ne pouvait le déranger ! Sauf, peut-être, une toute petite araignée...