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On pourrait se croire dans une pièce de Shakespeare, Le franciscain de Venise. A l'aurore de la Renaissance, on croise Henri VIII, le roi d'Angleterre qui sollicite le droit de divorcer d'avec sa première femme auprès du pape, dont les légats sont accompagnés d'un théologien de renom, philosophe de haut vol et kabbaliste par passion. Petit à petit sort de l'ombre le personnage-titre, Francesco Zorzi (1466-1540) ou Francesco Giorgio Veneto.

Etude des textes les plus importants de la kabbale, doctrine qui s'est développée à partir du XIIIe siècle et contient l'ensemble des commentaires mystiques et ésotériques juifs des textes bibliques et de leur tradition orale.

Entre le crépuscule du Moyen-Age et l'aube des Temps modernes, une vague d'occultisme submergea l'Europe. La découverte de la Cabale - composée avec l'hermétisme et l'ancienne magie arabe - permit à l'homme de la Renaissance de concevoir des langues sacrées aux vertus invocatoires : il se crut ainsi en mesure de s'approprier le pouvoir des anges et (le la sorte une part de la puissance de Dieu sur l'univers. Cet occultisme nous demeure encore pour une vaste part inconnu.

Depuis l'aube du Moyen Age, la Kabbale désigne la tradition ésotérique juive. Révélée à Moïse, elle fut d'abord transmise aux soixante-dix sages d'Israël, puis à l'élite des maîtres de la Torah. Cet ouvrage montre qu'il s'agit aussi bien d'une théosophie que d'une théurgie, c'est-à-dire qu'elle correspond en même temps à l'intégration intellectuelle de la loi divine et à sa mise en pratique.

L'auteur aborde les grandes notions de maître, de foi et de pratique de la kabbale, comme clef possible de la compréhension du monde.