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Publié en 1987, Le Peintre et le Livre fit événement. De longue date épuisé, le livre couvre quelque cent ans d'un âge d'or du livre illustré en France . Fort d'une large perspective historique, il délimite, par un sévère choix critique, le champ du livre illustré, ses acteurs, poètes, peintres, éditeurs et praticiens. Cette première et jusqu'à ce jour seule édition a trente ans. Le livre n'a pas souffert d'une ride. Dès sa parution, il devient un livre précurseur, le livre du livre de peintre, mais trop vite le voilà épuisé.

Ce Secret de la domination, onzième tome de L'Europe et la Profondeur, est peut-être le plus étonnant de tous les volumes du "grand récit" de Pierre Le Coz : pour ce que faisant cohabiter dans l'espace scripturaire d'un même livre une analyse en forme théologico-critique de la présente "Situation de l'Europe" ? notamment face au processus récent et massif de l'implantation d'une religion nouvelle sur son continent ? avec l'écriture d'un " grand roman époqual-autobiographique " ? "Soldat et jeune fille souriant" ?

De la fin du XIXe siècle jusqu'aux années trente, la mystique est à la mode. Dans le monde catholique, où elle sort peu à peu d'une longue période de soupçon, mais, aussi, chez les médecins, les psychologues et les philosophes qui s'intéressent à ses manifestations. Qui est mystique ? est la première synthèse historique consacrée au sujet. Bernard Minvielle s'arrête sur les débats internes à chaque discipline, et confronte leurs points de vue, comme un exemple du dialogue, difficile mais fructueux, entre les études profanes et la pensée religieuse.

Essai sur le pantalon comme symbole de la masculinité et sur sa progressive appropriation par les femmes au cours des XIXe et XXe siècles. Retrace l'histoire des artistes, féministes, révolutionnaires, voyageuses qui ont porté le pantalon avant qu'il ne se féminise et ne devienne mixte.

Figure importante de l'histoire intellectuelle du XXe siècle en Allemagne, Siegfried Kracauer (1889-1966) anticipe largement sur les analyses de Adorno et Horkheimer sur la "dialectique de la raison", c'est-à-dire le diagnostic d'un basculement de la rationalité dans la barbarie.