Avis : Un délice de lecture que ce premier roman au parfum doux et mélancolique. Kolia vient de perdre son "papito". Dérouté d'en savoir si peu sur lui, il se met en tête d'écrire une lettre à sa future arrière-petite fille. Il va alors lancer des filets pour ramener des souvenirs à lui transmettre : une maison de famille, les livres et les professeurs qui ont compté, les premières fois, le chien Raspoutine et quelques sauterelles, la R25GTS, les parfums des journées d'été sans fin, Babou la grand-mère russe qui lisait des Harlequin et tant d'autres petits riens qui seront tout...
Ce livre drôle à souhait et faussement léger est terriblement attachant parce que "la musique singulière de l'enfance ouvre sur une partition universelle".
On n'oubliera pas de sitôt ce parfum d'herbe coupée...