Bibliothèque patrimoniale Villon

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L'accès à la salle patrimoniale se fait uniquement sur réservation auprès de bibliotheque@rouen.fr

Accès :
Métro – Station Palais de Justice ou Gare SNCF
Bus : F2, 5, 11, 13 (arrêt Beaux-Arts)
Station Lovélo : Musée des Beaux-Arts

 
Contact
bibliotheque@rouen.fr
02 76 08 80 76
standard : 02 76 088 088
 

Né à Damville en 1875, Gaston Émile Duchamp dit "Jacques Villon" est l'ainé de six enfants dont Raymond Duchamp-Villon, Marcel Duchamp ou encore Suzanne Duchamp qui se seront tous les trois consacrés à l'art. Dès son plus jeune âge, il est initié à la peinture et la gravure par son grand-père : Emile Frédéric Nicolle. Ses premières estampes sont réalisés alors qu'il n'a que 16 ans.
À 20 ans, il est forcé à faire des études de droit par son père, c'est en effet la seule condition pour qu'il puisse en parallèle étudier aussi l'art. Durant ces années-là, il prend un pseudonyme dans le but de se différencier de ses frères. Désormais, il devient Jacques Villon, en référence à François Villon, poète du Moyen-Âge.
Côtoyant les cercles artistiques de Montmartre, Jacques décide d'arrêter le droit de de se lancer totalement dans les arts graphiques, tout d'abord en organisant la section dessin du premier salon d'Automne à Paris en 1903, puis en étudiant à l'académie Julian de 1904 à 1905. Dès lors, il se tourne vers les mouvements artistiques cubiste et fauviste.
En 1911, le "Groupe de Puteaux" fait son apparition, c'est un groupe que Jacques Villon fonde, celui-ci a pour but de d'instruire et de développer un nouveau courant artistique "post-cubiste". Il sera renommé plus tard "Section d'Or".
1912, c'est la date où Jacques Villon démissionne du comité du Salon d'Automne suite à une hostilité avec Frantz Jourdain. La même année, il organise son propre salon :" Le Salon de la Section d'Or" qui va réunir les plus grandes figures contemporaines de la moitié du XXème siècle, c'est l'un des évènements marquant du Cubisme.Jacques Villon participera à la Première Guerre Mondiale, il combattra dans la Somme et sera en 1916 dans les services du camouflage. À son retour, en 1918, sa peinture a changé, elle devient morne, peu colorée, ainsi commence sa période abstraite.
Les années 20 furent pour lui compliquées, ayant des problèmes financiers, il commence à reproduire des gravures des grands maitres.
En 1930, il s'instruit sur la théorie des couleurs d'Ogden Rood, on le surnommera plus tard : "peintre cubiste impressionniste". Dix ans plus tard commence son inconscience dans le monde de l'art, enfin on le reconnaît à sa juste valeur. Une légion d'honneur, deux diplômes d'honneur ainsi qu'une médaille d’or lors de l'Exposition Internationale des arts et des techniques de Paris lui sont décernés.
En 1950, la biennale de Venise lui réserve une salle entière, il reçoit la médaille Carnegie à l'exposition Pittsburgh et enfin la ville de Paris lui consacre une rétrospective entière de son œuvre.
Le 9 juin 1963, Jacques Villon s'éteint.

Dans cet écrin typique de la IIIe République, vous avez tous rendez-vous avec le patrimoine, que vous soyez chercheur invétéré ou simple curieux.

Une bibliothèque sans livres ? Villon va vous apprendre à vous méfier des apparences. En vérité, ils sont légions, bien cachés derrière leurs fantômes*.
Ici, l’action principale se joue en coulisses, dans le secret des 4 magasins aux allures de galerie souterraine. Des rayonnages à perte de vue pour abriter plus de 100 fonds patrimoniaux (500 000 documents au total), et quelques stars internationales (dont les 4 700 pages de brouillon de "Madame Bovary"). Envoyés spéciaux au service de votre requête, les magasiniers agissent en sous-mariniers et vous livrent, en salle, l’ouvrage, le manuscrit ou le document que vous attendez. Vous pouvez alors vous y plonger, dans la salle de consultation dédiée.

*Dans la langue des bibliothécaires, un fantôme est une petite fiche de renseignements qui vient garder la place d’un volume dans une étagère, tandis que celui-ci est parti en mission commandée en salle de consultation. 

Ici plus qu’ailleurs… les spécialités-maison avec leur étiquette violette

  • Du précieux. 6 200 manuscrits dont 1 000 manuscrits médiévaux, 600 incunables, 50 000 estampes, 3 000 dessins, 5 000 photographies…
  • Etude in-situ. C’est l’objet n°1. Ici, on recherche, on mène l’enquête, on consulte et on creuse dans le passé. Que vous soyez professionnel ou amateur… A quelques exceptions près, c’est à consommer sans modération, mais sur place uniquement, et sur autorisation pour certains documents ! Outre la salle d’étude et de travail, consacrée aux affaires courantes, la salle de consultation est réservée à l’examen patrimonial d’ouvrages anciens.
  • Conservation et valorisation. Protéger et promouvoir, conserver et faire connaître… Si le patrimoine est ici choyé comme il le mérite, il n’est pas pour autant momifié. Bien vivant, ancré dans la réalité d’aujourd'hui, il se laisse volontiers explorer, avec tous les égards dû à son grand âge.
  • Emprunt de 3000 documents (livres, magazines, DVD) du nouveau fonds spécialisé Beaux-arts et Normandie
  • Restauration. Au sein de nos ateliers, des opérations de chirurgie réparatrice pour les ouvrages aux « gueules cassées ».
  • Numérisation.  L’avenir du passé ! Au sein du labo-photo, on immortalise les documents pour permettre une consultation sur écran, à l’infini et sans menace de détérioration.
  • Reproduction. Nous serons toujours les gardiens de l’original mais savez-vous que vous pouvez être le propriétaire d’une copie ? A Villon, un service de reproduction de documents est à votre disposition.
 

Les services et événements

  • Consultation (encyclopédies, microfilms, collections numérisées, usuels liés au patrimoine et au fonds local, fonds patrimoniaux, fonds local…).
  • Reproduction de document
  • 15 postes informatique (portail, catalogue,  internet, ressources numériques, logiciels, impression)
  • 2 tables tactiles
  • 2 lecteurs de microfilms (pour consultation in-situ)
  • 1 scanner microfilms (pour capturer les meilleures pages sur clé USB)
  • Consultation sur place des documents du Dépôt légal imprimeur
  • Consultation des archives web de la Bibliothèque nationale de France et des archives de la télévision et de la radio françaises collectées par l’Institut national de l’audiovisuel.
  • Accès wi-fi gratuit

 

Petit manuel pratique à l’usage du chercheur

  • Un chercheur sachant chercher se munit toujours d’une pièce d’identité, indispensable pour pouvoir consulter.
  • Un chercheur sachant chercher doit savoir demander de l’aide ! Faites-vous accompagner d’un bibliothécaire qui vous indiquera la marche à suivre (fiche de renseignement, fantômes) et vous orientera dans vos recherches.
  • Un chercheur sachant chercher est également prévoyant et organisé ! Pour consulter les documents précieux de la réserve (manuscrits, estampes…), il doit faire une demande d’autorisation préalable 15 jours avant sa venue en salle de lecture. Faire ma demande.
  • Un chercheur sachant chercher doit pouvoir faire preuve de patience au besoin, en cas d’affluence.
  • Un chercheur sachant chercher doit apprendre à adopter les gestes fondamentaux pour entourer les documents patrimoniaux du soin qu’ils méritent. (cf. conditions de consultation)

 


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