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"Ceci est un réconfort. A tous ceux qui ce matin se réveillent épuisés. A tous ceux qui souffrent de l'absence des êtres aimés. A tous ceux qui cheminent dans les forêts lointaines de leurs tourments. A tous ceux qui se sentent trop, ou peut-être pas assez. A tous ceux qui voudraient que leur journée rayonne sous un autre ciel. A tous ceux dont les larmes glissent sur le rebord du coeur. A tous ceux dont la gorge se serre à l'évocation d'un lieu, d'un nom, d'une pensée. A tous ceux qui ferment une porte derrière eux. A tous ceux qui ne savent plus comment faire.

Propose une vulgarisation des idées philosophiques en évitant toute exhaustivité et finalité. Avec une bibliographie complémentaire actualisée depuis l'édition originale de 1972.

Quelle est la place de l'homme dans la nature, et quelles sont ses dimensions philosophiques ? La nature est un phénomène soumis au temps comme toutes les formes et les existences qu'elle comprend. Trois ordres de réalité surgissent l'un de l'autre : la matière inanimée, la matière vivante, l'humanité. L'homme n'est pas totalement un objet dans la nature, mais il en est aussi le sujet. Sa place dans la nature est celle d'un être sans lequel la nature ne serait pas.

" Que philosopher, c'est t'apprendre à mourir. " Si Nietzsche se proposait de " philosopher avec un marteau ", ces Vingt Leçons de philosophie par le meurtre ensaignent comment le faire avec une hache, un lacet de chaussure, des champignons ou une boule de pétanque.

Merleau-Ponty affirmait que les problèmes humains étaient sans doute insolubles, mais qu'entre les questions qu'ils suscitent et les réponses que nous tentons d'y apporter se tient l'espace, modeste et fragile, d'une vie. La vie elle-même est toutefois le plus insoluble de nos problèmes : nous ne sommes pas armés pour l'affronter. Vivre n'a rien d'un sport de glisse. Le monde extérieur, les autres, nos responsabilités suscitent en nous une peur primordiale, à côté de laquelle tout le reste n'est que simples tracas.

Propose une vulgarisation des idées philosophiques en évitant toute exhaustivité et finalité. Avec une bibliographie complémentaire actualisée depuis l'édition originale de 1972.

Que se passe-t-il lorsqu'on court après un ballon ? Que ce soit pour s'en saisir ou pour le reprendre au bond, qu'il soit ovale ou rond, en cuir ou en caoutchouc, l'affaire relève autant du banal que de l'extraordinaire. Sur son terrain de jeu improvisé, Bernard Chambaz montre qu'on peut persévérer dans l'être avec Spinoza, trouver le plus court chemin vers l'universalité, faire l'expérience de la liberté dans le collectif... et que nombre de philosophes furent aussi, à l'occasion, gardiens de but !