"Je fus en grâce autant qu'en disgrâce. De l'un ou l'autre état les causes me furent souvent inconnues. A l'âge de quinze ans j'avais été placé au Collège royal, dans la classe de l'aîné des princes..." Celui que le destin projette ainsi dans l'entourage du futur roi du Maroc, Hassan II, aurait tort de trop croire en son étoile et de ne mettre aucune borne à ses ambitions. Il n'est pas sans risque d'avoir systématiquement devancé un prince au tableau d'honneur. Attend-il d'être appelé au gouvernement ? On l'envoie en exil.