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Dictions, timbres, accents, ponctuation latente, tourbillon, flot, appel. Au-delà de l'automatisme un calcul se joue, veille, critique, partant à la fois de tous les points de l'histoire. Il module, frappe, chuchote, apostrophe, marque, efface, compte, signale l'absence mouvante, dialoguée, de toute langue de fond. Voilà, détendez-vous, c'est clair. Restez sur le sens, c'est simple.

P. Sollers présente son livre en disant qu'il n'y a pas ici une histoire mais mille histoires, "parce qu'il n'y a plus à simuler et à encadrer, mais à faire déferler (...) la narration et sa mémoire"...

Cette biographie restitue les années riches en créativité et tourmentées de Mozart, et tente de répondre à deux questions : d'où vient la prodigieuse énergie des dernières années de sa vie ? Quel esprit de liberté souffle-t-il sur sa musique défiant ouvertement la mort ?

Alors que les évènements de l'humanité et les personnages illustres de l'histoire continuent d'exister, que le terrorisme et le capitalisme poursuivent leur course folle, l'écrivain porte, à travers une fiction, un regard sur l'état du monde contemporain.

P. Sollers s'explique, dans une série d'entretiens, longs et structurés, sur son rapport à l'oeuvre de Dante et sur l'intérêt qu'il y a, à la fin du XXe siècle, à convoquer La divine comédie, pour redéfinir les contours de l'enfer où vit la société et les moyens, peut-être, d'en sortir.

Faisant suite à La guerre du goût et à L'éloge de l'infini, les écrits ici réunis, à l'opposé de toute vision apocalyptique ou de "fin de l'Histoire", ont pour visée la préparation d'une Renaissance à laquelle plus personne ne semble croire. L'écrivain évoque des figures telles que Beckett, Céline, Morand, Hugo, Lacan ou encore Bacon, Renoir et Cioran.