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Parce que les victimes étaient majoritairement des civils et des femmes, les viols en temps de guerre furent longtemps relégués au second plan. Ils étaient pensés entre butin et repos du guerrier, sans effet sur le cours de la guerre, marquant l'assouvissement de la pulsion sexuelle masculine. Plusieurs auteurs (dont les historiens John Horne et Norman Naimark) se penchent ici sur les différents conflits du XXe siècle, dans le monde entier.

Historien, F. Virgili, chargé de recherches à l'Institut du temps présent, s'interroge sur l'importance accordée à la sexualité dans la dénonciation de la collaboration, le transfert de la figure de l'ennemi vers les femmes. On estime en effet qu'environ 20.000 femmes accusées de collaboration furent tondues après la Libération.