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Les célibataires sans enfants sont la vache à lait du fisc français... Qu'à cela ne tienne ! Statistiques en tête, notre héros va se livrer à une étude mathématique et psycho-florale des femmes qu'il imagine vivre dans l'immeuble en face du sien. Il observe les lumières aux fenêtres, les rideaux et les plantes posées sur les rebords. La fille au caoutchouc est la partenaire idéale, celle qu'on ne connaît pas encore, celle qui va lui offrir l'amour fou et une part fiscale. La rencontrer devient son activité principale. Mais un tueur de femmes sévit dans le quartier...

Un homme derrière sa fenêtre qui se vante de déceler l'humeur des habitants du quartier au timbre de leurs pas, jusqu'à ce qu'un mystérieux inconnu ruine sa théorie sur la transparence des êtres humains ; un facteur dont les doigts oscillent comme une baguette de sourcier dès qu'il a une lettre d'amour dans les mains ; un écrivain qui au désespoir de son éditrice n'aspire qu'à lire, cultiver son jardin et écouter de la musique. Tels sont quelques-uns des personnages loufoques qui peuplent cet ouvrage.

Pour se rendre à l'école, chaque doigt rêve à un véhicule différent. Un livre pop-up à animer avec ses doigts pour jouer les personnages ! Les 5 doigts vivent ensemble dans la même maison avec 5 fenêtres. Pour se rendre à école, le pouce rêve d'enfourcher sa moto, l'index de monter dans une voiture, le majeur de naviguer sur un bateau, l'annulaire de conduire un hélicoptère et l'auriculaire de piloter un avion. Quelle aventure ! Mais finalement le bus arrive et tous monte dedans pour aller à l'école. Au revoir les petits doigts, bonne journée !

Une vieille femme qui se meurt, des papiers peints qui se décollent, le souvenir flou d'un corps nu, une fenêtre entrouverte sur un jardin d'automne, tels sont quelques-uns des motifs mélancoliques de ce livre où la prose s'inquiète de la poésie.

Le monologue d'un garçon de seize ans à l'agonie, qui voit sa mort approcher par la fenêtre de sa chambre d'hôpital.