"Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin" Texte imprimé : les odeurs féminines dans "Nana" de Zola, "Notre coeur" de Maupassant et "L'Eve future" de Villiers de L'Isle-Adam
Editeur
Lausanne : Archipel essais , cop. 2015
« Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin » : le mot d’ordre est quasi unanime à la fin du XIXe siècle. En écho au discours médical qui accuse les effluves artificiels de tromper sur la véritable nature et sur l’état de santé de la femme, les manuels de savoir-vivre de l’époque condamnent celles qui négligeraient les règles strictes concernant l’usage et le dosage des parfums. Pour les écrivains fin-de-siècle, le danger réside davantage dans le pouvoir addictif et lénifiant des senteurs féminines.