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Une maison où on aime venir. De longues soirées où on écoute, regarde, rit, affirme une chose puis son contraire. C'est l'avantage des cercles d'habitués, on se connaît si bien. Elans de franchise ou excès de dissimulation, instants de doute, de joie fondée ou infondée, tout s'y côtoie, pour le plaisir des invités et des maîtres de maison. A ces derniers, tout réussit et leur existence est de celles qu'on envie. Mais soudain, l'horloge se dérègle. Un jour, quelqu'un part, et tarde à revenir. Et quand la sonnette retentit enfin, le monde a basculé.

Le Ring de Wagner mis en scène par Patrice Chéreau en 1976 reste dans les toutes les mémoires comme une des mises en scène wagnériennes phares de la deuxième partie du 20ème siècle. 22 ans après, en décembre 2007, Patrice Chéreau met en scène son 2ème opéra de Wagner, Tristan et Isolde, l'autre monument wagnérien par excellence. C'est la Scala de Milan qui accueillit cet événement sans précédent. Le fidèle Richard Peduzzi était là pour les décors, et Daniel Barenboïm emmenait les forces de la Scala de Milan.

Henri (J.-H. Anglade), adolescent solitaire, rêve de changement. C'est par un soir d'été caniculaire, en accompagnant sa soeur à la gare, que le déclic se produit. Au hasard de ses déambulations, il croise Jean (V. Mezzogiorno), personnage ambigu et captivant, par lequel il se sent irrésistiblement attiré. Sous l'emprise de cet homme, il va se perdre dans les méandres d'une violent fascination...

Elle vient chez lui, l'après-midi, ils font l'amour. Ils ne se parlent pas mais il doit se passer quelque chose entre eux parce qu'ils se lèvent ensemble et se couchent à côté de la table, sans un mot. La semaine suivant, à la même heure, elle est à la porte. Ils se déshabillent immédiatement. Si le sexe est un moyen de rencontrer et de connaître les gens, que sait-il d'elle ?