Pourquoi, à l’époque de l’ordinateur, s’intéresser à l’écriture manuscrite ? Pourquoi redoubler la masse des textes littéraires par celle des notes, plans, brouillons rédactionnels et autres documents de genèse ? Parce que le manuscrit, loin de n’être que support de signifiants graphiques figés, est aussi espace d’inscription, lieu de mémoire, trace d’un processus qu’il est possible de reconstruire.