Dans ce court texte, Mario Luzi propose non seulement un hommage à Giacomo Leopardi, trouvant dans son scepticisme des raisons d'espérer, mais aussi une réflexion vivante et nécessaire, sur les rapports entre poésie et pensée lorsque le désir "d'habiter la création" - aussi complexe soit-elle - répond encore à l'inhumanité du monde.