Editeur
Paris : Publibook/Société écrivains , 2016 ; 27-Mesnil-sur-l'Estrée : CPI Firmin Didot + Juin 2018
Description
1 vol (148 p.). ; 20 cm x 14 cm
ISBN
978-2-342-05576-4
Résumé
La violence qui caractérise l'histoire de l'humanité doit être mise en rapport avec la nature humaine, l'édification des civilisations, l'historicité des Etats et la constitution de l'ordre mondial. Comprendre ce phénomène revient tout d'abord à l'inscrire dans les rapports sociaux, politiques, interactionnels et humains. Marqueur des temps et traductrice du monde, la violence recèle l'authenticité d'une société évanescente et d'un monde en déconfiture. Incarnation d'un mode de barbarie transcendantale portant la signification du monde dont les nouveaux totalitaires nihilistes n'ont pas fini d'exprimer le sens. Vision pessimiste ou lecture eschatologique, l'auteur souligne ici la finitude oppressante à laquelle l'homme et la société sont soumis. De ce fait, l'humanisme découle de l'impossibilité de déduire ce monde de cette matérialité qui se structure autour de la violence. Le principe d'existence de l'homme est donc à repenser afin qu'il puisse vivre en harmonie avec Dieu et la nature. La centralité, la prééminence et l'autofondement de l'homme doivent faire place à un triptyque Dieu, homme et nature devant servir de démenti à une herméneutique de la fin. L'idée de l'existence d'une transcendance apporterait ainsi une ontologie et une téléologie ; solution pour vivre sans violence où théologie, sens de la vie et nature créent une trilogie idéale à la paix intérieure et au monde contemporain. Par cet essai politico-philosophique, P. C. Belomo Essono apporte une réflexion nécessaire sur le monde et une herméneutique de la violence et de l'humanisme élaborée et pertinente.
Situation