Editeur
Simple : France : Caroline france , 2020
Description
1 disque compact. : 00:57 + 1 livret
EAN
7640186551830
Contient
Résumé
Née à Berne d'un père diplomate et d'une mère politique, elle a grandi à Zurich, Bonn et Londres. Le jazz et le folk font toujours partie intégrante de son style d'écriture. À 19 ans, elle est devenue chanteuse pour un collectif électronique appelé Superterz, et entre 2004 et 2007, elle a dirigé un indieband jangly, Fisher. A la sortie de son premier album solo, Sketches on Sea (2006), le quotidien français Libération a déclaré qu'elle "ne resterait pas longtemps le secret le mieux gardé de Suisse ". En effet, son prochain album, Monday's Ghost (2008), était dans le Top suisse mais a également suscité de l'intérêt partout en Europe. En 2010, elle est devenue la première artiste suisse à jouer à Glastonbury, où elle a rencontré ses premiers fans britanniques. Sophie est une chanteuse, multi-instrumentiste et compositrice de films basée à Berlin. 'Everything Is Good' est le nouveau single de son septième album à venir, 'Halluzinationen', dont la sortie est prévue pour le 28 août. Produit par MPG UK Producer Of The Year, Speedy Wunderground's Dan Carey (Kate Tempest, Fontaines DC). L'album a été enregistré avec Dan aux studios Abbey Road en prises live continues. Deux morceaux d'album sont déjà parus plus tôt cette année - "Rote Beeten aus Arsen" et "Security Check". Il s'agit de sa deuxième collaboration avec Carey, qui a également produit son précédent album, Molecules, soutenu par 6Music.
Notes
Textes joints
Récompense
3 clés Télérama
Sophie Hunger a toujours faim. De chercher, de s'interroger en musique. Après avoir tourné le dos à sa tentative de se métamorphoser en artiste pop plus consensuelle -- et du coup plus banale --, la singulière Suisse allemande polyglotte, relocalisée à Berlin, troquait une instrumentation plus traditionnelle et organique pour plonger, sur Molecules, dans un univers fortement teinté d'électro. Plutôt avec brio. Deux ans plus tard, elle persiste et signe avec ce Halluzinationen plus satisfaisant encore. Un carnet de bord de sa vie berlinoise, où la richesse de sa vie artistique se nourrit plus que jamais de son sentiment d'inaptitude aux relations humaines.Elle a gravé à Londres, quasi en direct, sous la précieuse houlette de Dan Carey (Kate Tempest -- désormais Kae Tempest, depuis son récent coming out non binaire -- et Fontaines D.C.), des chansons qui retrouvent, dans la spontanéité, tout le charme et le sel de cette pop libre, inspirée par l'absence de formatage du jazz (et de Radiohead), qui a imposé sa séduisante patte hors norme. Sa voix, en allemand comme en anglais (pas de français cette fois), se fait plus douce et enveloppante qu'auparavant pour mieux dérouler ses envolées introspectives, de la légèreté apparente d'Everything Is Good ou même Bad Medication au plus heurté Halluzinationen. Et émeut lorsque, lâchant le rythme krautrock qui propulse l'entêtant Alpha Venom pour un piano fantomatique, elle s'adresse tout en délicatesse à Maria Magdalena, prostituée de Kreuzberg qu'elle croise régulièrement et dont elle se sent si proche, sans jamais oser l'approcher. Pour finir par la grâce désespérée de Stranger (« S'il existe un lieu pour enterrer les étrangers, enterrez-moi ce soir »). À l'instar d'une PJ Harvey, Sophie Hunger ne vit que de sa musique. Pour le pire parfois peut-être, mais aussi et surtout, heureusement pour nous, pour le meilleur. - Télérama - Hugo Cassavetti - 01/09/2020
Sophie Hunger a toujours faim. De chercher, de s'interroger en musique. Après avoir tourné le dos à sa tentative de se métamorphoser en artiste pop plus consensuelle -- et du coup plus banale --, la singulière Suisse allemande polyglotte, relocalisée à Berlin, troquait une instrumentation plus traditionnelle et organique pour plonger, sur Molecules, dans un univers fortement teinté d'électro. Plutôt avec brio. Deux ans plus tard, elle persiste et signe avec ce Halluzinationen plus satisfaisant encore. Un carnet de bord de sa vie berlinoise, où la richesse de sa vie artistique se nourrit plus que jamais de son sentiment d'inaptitude aux relations humaines.Elle a gravé à Londres, quasi en direct, sous la précieuse houlette de Dan Carey (Kate Tempest -- désormais Kae Tempest, depuis son récent coming out non binaire -- et Fontaines D.C.), des chansons qui retrouvent, dans la spontanéité, tout le charme et le sel de cette pop libre, inspirée par l'absence de formatage du jazz (et de Radiohead), qui a imposé sa séduisante patte hors norme. Sa voix, en allemand comme en anglais (pas de français cette fois), se fait plus douce et enveloppante qu'auparavant pour mieux dérouler ses envolées introspectives, de la légèreté apparente d'Everything Is Good ou même Bad Medication au plus heurté Halluzinationen. Et émeut lorsque, lâchant le rythme krautrock qui propulse l'entêtant Alpha Venom pour un piano fantomatique, elle s'adresse tout en délicatesse à Maria Magdalena, prostituée de Kreuzberg qu'elle croise régulièrement et dont elle se sent si proche, sans jamais oser l'approcher. Pour finir par la grâce désespérée de Stranger (« S'il existe un lieu pour enterrer les étrangers, enterrez-moi ce soir »). À l'instar d'une PJ Harvey, Sophie Hunger ne vit que de sa musique. Pour le pire parfois peut-être, mais aussi et surtout, heureusement pour nous, pour le meilleur. - Télérama - Hugo Cassavetti - 01/09/2020
Situation
