Editeur
[Paris] : AERI, Association pour des études sur la Résistance intérieure , DL 2010 ; 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet
Description
1 vol. (231 p.). : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 24 cm
Collection
Sujets
ISBN
978-2-11-007136-1
Résumé
Malgré l'étroite surveillance des presses d'imprimerie à qui le papier et l'encre étaient soigneusement comptés, les journaux tirés pendant les quatre années d'occupation ont représenté près de cent millions d'exemplaires, sans compter les centaines de millions de tracts, les affichettes, les papillons... " Pour la Résistance, les journaux clandestins étaient une arme offensive. Les faux papiers étaient une arme défensive. Les premiers s'adressaient au public pour informer et pour convaincre. Les seconds s'adressaient à la police pour la tromper et se protéger. Les militants actifs n'étaient pas seuls à avoir besoin d'une cuirasse (en carton et en papier). C'était aussi le cas de ceux que pourchassaient les polices de l'époque : étrangers réfugiés, juifs, tsiganes, francs-maçons, prisonniers évadés, et bientôt les jeunes réfractaires au STO. La demande était considérable et la plupart des mouvements organisèrent un service des faux papiers.[...] Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance a légitimement laissé de côté les nuances politiques pour nous offrir une description quasi exhaustive et nouvelle de ce monde du travail où œuvraient les "soutiers de la gloire"." Raymond Aubrac
Note sur la provenance
Notes bibliogr., bibliogr. p. 211-215. Index, sigles,
Situation